Il s’agit d’une équipe d’une vingtaine de bénévoles, animée par une aumônière laïque et un prêtre accompagnateur, missionnés par l’évêque et reconnus par l’administration hospitalière.
Elle intervient à l’hôpital du Pratel mais aussi dans les trois Ehpad : le Pratel Izel Kerléano et Keriolet, représentant environ un demi-millier de patients ou résidents. Ajoutons à ceux-ci le personnel soignant et tous ceux qui assurent les différents services d’entretien ou d’administration. C’est dans ce monde qu’évolue le service l’aumônerie, qui dans l’ensemble, y est reconnu et accepté.
Quel est son rôle ?
D’abord, établir des liens :
- Par les visites régulières, de chaque personne qui le souhaite. Permettre à ceux qui se sentent isolés de parler. Ce temps de rencontre est très important même si parfois le dialogue peut être difficile avec certaines personnes qui peinent à s’exprimer.
- En fonction de la demande, nous prions ensemble. Nous proposons de participer à l’eucharistie, tous les 15 jours, dans chacun des Ehpad, de rencontrer un prêtre ou d’obtenir un sacrement.
Pendant le Carême, qui débute cette année le 5 mars, nous proposons le sacrement communautaire du pardon, ainsi que l’onction des malades, donnés au cours d’une eucharistie.
Depuis le 8 juin 2006, cette présence de l’aumônerie répond à un besoin et à un appel de l’Évangile. Pensons au bon samaritain, qui se détourne de son objectif pour soigner le blessé au bord de la route ; pensons à l’onction d’huile. Il nous redit l’importance de prendre la main du malade et de le toucher, geste rappelé par le Christ à de multiples reprises. Il touche et guérit.
Ces deux signes nous sont proposés dans notre paroisse durant la célébration de l’onction des malades lors de la Journée Mondiale du Malade et du dimanche de la santé, le 9 février.
Puisse le Seigneur nous inspirer d’être les « bons samaritains » d’aujourd’hui, pour les blessés de la route, rencontrés sur notre chemin… J’étais malade et tu m’as soutenu !